Souvenez vous, en février 2015 nous avions retracé l’histoire d’un monument dédié à Mirabeau qui resta quelques décennies sur l’actuelle place Verdun, face au palais de Justice. Voyez cet article pour en savoir plus :
Pour ne pas répéter l’article ci-dessus, nous rappellerons qu’il y fut installé en 1926 et qu’il y resta jusqu’en 1963, année où il fut démonté.
– Note : avant d’aller plus loin, je dois remercier Dominique Blanc qui m’a indiqué l’existence du vestige que je vais mentionner plus bas. N’hésitez pas à aller visiter le site du C.I.Q. des Facultés, notamment sa section Histoire, pour en savoir plus sur le passé de ce quartier.
Des vestiges éparpillés :
Après démontage, les vestiges du monument furent alors déplacés sur les rives de l’Arc, pour y rester définitivement.
A plusieurs reprises, certains ont refait surface, et d’autres ont été récupérés (un lion et la tête de Mirabeau se trouvent chez des particuliers). D’autres parties, comme l’allégorie de la France, furent notamment mises au jour lors de travaux au bord de l’Arc en 2012. Cette partie fut mise à l’abri par la ville.
Cependant, il est d’autres vestiges qui semblent avoir mené leur petite existence de leur côté, et continuent encore, de nos jours, à rester à l’écart, camouflés sous la végétation…
Je voulais y croire, me dire que, peut-être un jour, l’un de ces derniers vestiges allait croiser ma route, et c’est grâce à un e-mail reçu il y a peu que l’on m’a indiqué l’existence d’un vestige visible. Dans ce cas, une seule chose à faire : aller voir sur place et faire des photos !
Un pied :
Aussi curieux que cela puisse paraître, en vous promenant au bord de l’Arc (je n’indiquerai pas l’endroit exact), il est probable qu’avec un bon coup d’œil vous puissiez tomber nez à nez avec un vestige de ce monument.
Ce pied n’est peut-être pas le seul élément qui reste mais il est particulièrement bien conservé, malgré l’état du bloc dans lequel il a été sculpté, et je ne connais que celui là d’observable (ormis celui qui est entreposé près d’Oli Provence).
Caché par la masse de pierre, il faut observer le tout par en dessous pour y découvrir un pied, probablement celui d’une des quatre allégories (celle de l’Histoire ?) qui ornaient le monument (photos prises le 14 avril 2017):
Combien d’autres parties sont éparpillées ? Bonne question.
Combien de temps restera t-il là ? Probablement aussi longtemps qu’il restera camouflé.
– Précision pour finir : Exceptionnellement, j’ai volontairement omis d’indiquer son emplacement exact.
– Source :
http://www.ciqdesfacultes.com/2017/04/05/le-pied-de-lhistoire/
Remerciements à D. Blanc.