Le sujet du jour ne sera pas un lieu mais un historien disparu il y a quarante-trois ans : Jean Pourrière.
Il fut l’auteur de plusieurs ouvrages dans lesquels il a publié les résultats d’importantes et longues recherches concernant le passé de la ville d’Aix.
Cet article sera en quelque sorte un hommage consacré à cet historien qui œuvra à sa façon pour Aix. Et si vous ne le connaissiez pas encore, ce sera l’occasion pour moi de vous faire découvrir cet auteur/historien et ses écrits.
Jean Pourrière, un nom qui ne vous dit peut-être pas grand chose, mais que l’on retrouve souvent cité ou mentionné en tant que source dans certaines recherches ou certains ouvrages des XXe et XXIe siècles traitant de l’histoire locale. Et c’est justement ce qui a éveillé ma curiosité. Non content de devoir me satisfaire de ces quelques citations, il me fallait quelque chose de plus concret. Après un longue quête, j’ai finalement eu l’occasion de consulter l’intégralité de plusieurs de ses publications. Et en tant qu’amateur d’histoire locale, je peux vous assurer que la profondeur des recherches qu’il a effectué est tout bonnement hallucinante. Avant d’aborder ses écrits, faisons un petit tour d’horizon de sa vie.
Jean Pourrière – sa vie :
Jean Pourrière est né au XIXe siècle, le 4 avril 1887. Au cours de sa carrière, il fut historien je l’ai déjà dit, mais pas uniquement. Il fit aussi carrière dans l’administration de la France d’Outre-Mer, ce que l’on appelait à l’époque le ministère des colonies, si l’on s’en tient à ce qui est écrit dans le Mémorial d’Aix du 17 août 1930.
Passionné par sa ville et son histoire, il fit de nombreuses recherches dont les résultats furent publiés dans plusieurs ouvrages. La première mention de l’un de ses livres est présente dans le Mémorial d’Aix du 13 octobre 1935 où un article est consacré à la parution de ses « Recherches sur la topographie d’Aix de l’époque gallo-romaine au début du XIIIe siècle ». Ces recherches furent le commencement d’une longue série traitant du passé d’Aix pour lesquelles il reçut plusieurs récompenses.
En 1971, lors de l’assemblée générale de la fédération Histoire de Provence, il fut décoré de la médaille Paul-Paret de la Société de statistique, d’histoire et d’archéologie de Marseille. Il s’est éteint l’année suivante, le 30 novembre 1972 à l’age de 85 ans. Sa disparition fut mentionnée dans le journal Le Provençal du 6 décembre 1972.
En 1972, il fit don de sa bibliothèque à la Méjanes. Ce fond, vient s’ajouter à ceux que d’autres historiens et auteurs (Roux-Alphéran, Armand Lunel etc…) avaient donnés avant lui.
Jean Pourrière – son œuvre :
Jean Pourrière a laissé derrière lui plusieurs ouvrages, résultats de conséquentes recherches dans des documents d’archives remontant jusqu’à bien des siècles. Et c’est justement là que cet homme c’est illustré et ce qui a fait sa différence avec certains qui l’ont précédé ; Explications :
Autrefois lorsque les historiens résumaient l’histoire d’Aix, il s’inspiraient bien souvent des anciens écrits. Par exemple, on peut illustrer cela avec plusieurs historiens aixois. Pierre-Joseph de Haitze, historien du XVIIIe siècle s’est en partie inspiré des écrits de Jean Scholastique Pitton, un historien du XVIIe. Mentionnons aussi Ambroise Roux-Alphéran qui au XIXe s’inspira de ses semblables d’une autre époque. A première vue, on ne peut qu’apprécier cette démarche qui veut conserver la trace d’anciens lieux ou d’événements en les transmettant de génération en génération.
Seulement voila, si un petit grain de sable vient se nicher dans cet engrenage, c’est toute l’histoire qui s’en trouve modifiée. Et c’est en effet ce qui s’est visiblement passé, et pas qu’une fois.
La méthode employée par Jean Pourrière, fut certes de se baser sur ces écrits anciens pour ses recherches, mais de les comparer entre eux avant toute chose quitte à avoir un esprit parfois très critique.
Il démontra ainsi de nombreuses incohérences qui mirent à mal quelques histoires et théories qui étaient, pour certaines, de pures inventions de leurs auteurs. A le lire, on comprend tout a fait ce qu’il avait en tête, peu importe ce qu’avaient écrit certains, il a avant tout souhaité reprendre plusieurs de ces histoires à la source, n’hésitant pas à effectuer des recherches dans des archives d’un autre âge où le latin avait une grande place. Ceci afin d’approcher au plus juste de la vérité à l’aide d’actes de vente et autres anciens documents écrits.
Il faut dire que pour certaines d’entre-elles, les versions variaient tellement d’un auteur à l’autre que la seule façon de définitivement démêler le vrai du faux était de tout reprendre à zéro.
Il n’est pas le seul a avoir travaillé de la sorte (et heureusement) mais pour certains sujets que nous verrons plus bas, comme l’emplacement de la première cathédrale d’Aix, on en arrive encore aujourd’hui à se demander qui a tort et qui a raison lorsque l’on confronte ses recherches et les dires actuels.
Bibliographie de Jean Pourrière :
Ces ouvrages, comme dit plus haut, furent rédigés il y a maintenant plusieurs décennies et par conséquent, se font de plus en plus rares. Un autre détail s’ajoute à cette rareté : le fait que certains d’entre eux ont été publiés à très peu d’exemplaires. Si vous souhaitez vous en procurer, passez par internet (Ebay, Amazon, Livre Rare etc…) avec un peu de chance, vous en trouverez encore.
Une liste (non exhaustive) de ses écrits est disponible plus bas dans l’article, je ne vais donc pas tous les aborder mais je souhaite tout de même vous en présenter quelques uns afin que vous vous fassiez une idée de son travail.
Une partie de ses recherches :
Recherches sur la première cathédrale d’Aix en Provence (1939):
On a coutume de dire que la première cathédrale d’Aix ne se situait pas là où elle est aujourd’hui mais plutôt à l’emplacement qu’occupe aujourd’hui l’église Notre-Dame de la Seds dans le quartier des Minimes. Dans cet ouvrage de 240 pages dédié à son épouse, Jean Pourrière nous présentait son avis sur la question qui après foules de recherches nous amenait à une toute autre conclusion. Selon lui, le siège cathédral s’était, à l’instar d’autres villes en France, établi dès le début à l’emplacement du castellum romain, autrement dit: le bourg Saint-Sauveur, la où se trouve encore aujourd’hui la cathédrale. Alors certes, il fut une période « transitoire » où l’archevêque installa temporairement sa résidence au quartier de la Seds, mais ce ne fut que passager et après ce transfert à la Seds, la résidence épiscopale fut de nouveau fixée au bourg Saint-Sauveur.
Malgré toutes les preuves présentes dans ces pages, certains maintiennent encore aujourd’hui que c’est sur l’emplacement de Notre-Dame de la Seds que se trouvait la première cathédrale d’Aix en Provence.
Alors, qui dit vrai? Au vu de la foule de détails rapportés par Pourrière, difficile de mettre en doute sa théorie. De nouvelles recherches ont depuis peut-être prouvé le contraire mais dans ce cas, il faudrait qu’elles démontent une à une les informations présentes dans l’ouvrage. Ce qui ne doit pas être une chose facile…
Dans ce livre, Jean Pourrière a aussi tenté un intéressant recensement de 17 églises présentes au XIIe siècle sur le territoire d’Aix. La plupart d’entre elles ayant disparu, il tenta également de les resituer. L’ouvrage est orné de plusieurs plans et illustrations, dont certains ne collent pas vraiment avec l’époque de la thématique abordée. L’auteur y tente également une restitution des limites et de l’état de la ville au XIIe siècle, le tout agrémenté à la page 125 d’un plan en double page qui restitue les limites de la ville telles qu’elles étaient à cette époque.
Pour ces recherches, Jean Pourrière reçu deux récompenses : le deuxième prix au concours des Antiquités Nationales de la France, ainsi que le prix Mignet à l’Académie d’Aix.
L’achèvement de Saint-Sauveur (1949):
Il fut tiré à très peu d’exemplaires: seulement 400. Comme son nom ne l’indique pas forcement, cet ouvrage ne s’attarde pas sur l’achèvement total de la cathédrale Saint-Sauveur telle que nous la connaissons aujourd’hui mais de ce qu’il en était du chantier entre la fin du XVe et le début du XVIe siècle. Ici donc, point de nef Notre-Dame d’Espérence qui fut bâtie au XVIIe siècle. Le sujet abordé ne concerne que la dernière travée principale (1471-1473), la façade et les premières statues (1477-1505), puis viennent ensuite le vitrail, les portes et les dernières statues (1505-1513).
A la fin de l’ouvrage, on trouve aussi les biographies de plusieurs sculpteurs aixois de la façade de Saint-Sauveur et de ses portes. A cela vient s’ajouter une description des personnages présents sur cette façade et les portes, des informations toujours agréables à retrouver.
Aix, rues et monuments (1952):
Cet ouvrage au format « poche » composé de 148 pages et d’un plan, n’est ni plus ni moins qu’une sorte de guide à destination du visiteur ou de l’habitant d’Aix. C’est le moins « technique » des écrits de Jean Pourrière et le plus facilement abordable.
L’auteur guide le lecteur selon un tracé empruntant les principales rues aixoises, le tout relatant l’histoire de celles-ci et agrémenté d’anecdotes diverses. Toutes les rues ne sont, bien évidement, pas mentionnées au vu de leur nombre mais on n’y découvre pas uniquement les grands axes, de plus petites voies moins communes y sont aussi abordées. Ce guide ayant été écrit après de précédentes recherches, il en reprend logiquement l’énoncé ce qui ajoute encore un peu plus à son intérêt et à la véracité des faits avancés.
Le plan présent à la fin de cet ouvrage est intéressant de part sa taille (plié en quatre donc relativement grand une fois déplié) mais aussi et surtout car il représente Aix en 1952, ce qui permet de voir certains éléments de la ville qui ne sont plus forcement présents de nos jours.
La Ville des Tours d’Aix en Provence (1958):
Avec cet ouvrage, nous avons probablement ici la plus fidèle tentative de restitution qui fut faite à propos de cet ancien « quartier » d’Aix. La Ville des Tours (ou Villa de Turribus ou encore Turres Aquenses, son nom attesté dès le XIe siècle) était l’un des trois bourgs qui formait Aix au moyen-âge avec le bourg Saint-Sauveur et la ville Comtale. Elle se trouvait à l’ouest de la ville dans un périmètre vaguement entouré de nos jours par l’actuel cours des Minimes au sud, les actuelles rues Dalmas et des Castors à l’ouest, Jouveau au nord et De Lattre de Tassigny à l’est. Seulement, à la différence du bourg Saint-Sauveur et de la ville Comtale, la Ville des Tours ne perdura pas au delà du XIVe siècle. De plus, il n’en reste pour ainsi dire plus rien. Par le passé, plusieurs historiens s’étaient déjà penchés sur cette énigme mais les résultats allaient de la simple supposition à la plus fantaisiste des hypothèses. Dans ces conditions, on peut penser que restituer son histoire et son organisation était peine perdue…
Mais c’était sans compter sur Jean Pourrière qui, quant à lui, a repris le problème à la base comme il l’a souvent fait (comme je l’ai dit plus haut), en faisant partir ses recherches de zéro, en fouillant dans les archives d’Aix et de Marseille et décryptant attentivement des documents ignorés, ou mal interprétés par le passé. Ajoutez à cela une bonne dose de patience et de persévérance et vous obtenez une référence fiable encore très souvent citée dans les recherches actuelles.
Dans cet ouvrage de 180 pages dédié à sa mère, l’auteur dresse chronologiquement le portrait, quartier par quartier de ce qu’était ce lieu il y a plusieurs siècles. Il a en effet reconstitué le tracé de certaines rues et retrouvé l’emplacement de certains monuments uniquement grâce aux informations géographiques présentes dans de nombreux actes de ventes ou de registres notariaux remontant au moyen-âge, et a su dresser le portrait supposé de ce qu’était ce lieu. Et je rappelle, pour saluer la prouesse, qu’il a obtenu ces résultats sans la moindre trace visible au sol étant donné qu’il n’en reste rien, uniquement grace aux traces écrites. Grace à ses recherches, on sait aujourd’hui que plusieurs représentations de cette ville sur certains plans anciens d’Aix ne sont issues que de l’imagination de leurs auteurs et on en sait beaucoup plus sur le lieu. On trouve en fin d’ouvrage un plan relativement précis de cette ville aujourd’hui disparue que l’auteur a pu reconstituer d’après ses recherches ce qui est toujours bien pratique pour que le lecteur s’y retrouve.
Par ailleurs, je vous déconseille de vous fier à la page Wikipédia consacrée à cette Ville des Tours, car la liste des rues qui la composaient et qui y figure comporte plusieurs erreurs. La page laisse en effet croire que cette zone s’étendait jusqu’au cours Sextius, ce qui semble plutôt incorrect étant donné qu’elle n’allait pas au delà de la rue De Lattre de Tassigny (montée d’Avignon) à l’est.
La Ville des Tours fini par disparaître vers la fin XIVe siècle en raison d’épidémies et d’invasions. Dès le XVe siècle, ces pierres furent alors réutilisées pour d’autres constructions par les habitants, transformant alors ce qu’était ce lieu en une sorte de carrière à ciel ouvert.
Plus proche de nous dans le temps, sachez que c’est dans cette zone que fut mis au jour le théâtre antique en 2004 et il n’est pas impossible qu’au cours de ces fouilles les archéologues aient découverts des vestiges de cette Ville des Tours.
(Notons que Jean Pourrière avait déjà abordé cette zone dans l’ouvrage « Recherches sur la première cathédrale d’Aix en Provence » paru en 1939. Mais ici, il développe d’avantage le sujet et ne s’attarde que sur la Ville des Tours.)
Les hôpitaux d’Aix en Provence au moyen-âge (1969):
Il fut lui aussi tiré à très peu d’exemplaires: seulement 200. Composé de 195 pages, cet ouvrage traite, comme son nom l’indique, des établissements hospitaliers d’Aix au moyen-âge aux XIIIe, XIVe et XVe siècles. A l’aide de documents issus, entre autres, des archives communales d’Aix et départementales de Marseille, l’auteur nous propose des recherches fort bien détaillées. Il nous présente tout d’abord un historique des lieux, et nous propose une tentative de localisation des différents établissements de l’époque. La majorité (si ce n’est la totalité) ayant disparu aujourd’hui, autant dire que ces recherches sont une source d’informations non négligeable. Il y aborde ensuite le côté financier (dépenses et recettes) de ces hôpitaux. On en apprend aussi beaucoup sur la vie et le traitement des hospitalisés. Parmi les lieux abordés dans cet ouvrage, on retrouve l’ancienne maladrerie Saint-Lazare que j’avais abordé il y a quelques temps.
En raison de l’époque de la thématique abordée, on pourrait être tentés d’imaginer une désorganisation totale, ce qui est loin d’être le cas. Au moyen-âge, ces établissements avaient, dans les grandes lignes, une organisation similaire à celle que nous pouvons voir aujourd’hui.
En fin d’ouvrage, un plan légendé en triple page permet de situer les différents ordres, églises, couvents et hôpitaux de l’époque, le tout accompagné d’informations très utiles aux amateurs comme les noms de certaines rues d’Aix au moyen-âge.
En conclusion :
Nous venons de survoler la vie de Jean Pourrière ainsi que quelques uns de ses écrits et ce que nous pouvons en dire c’est que le résultat de son travail est d’une grande richesse. Malheureusement, les ouvrages que j’ai mentionné au fil de l’article ne sont plus réédités et depuis tout ce temps ce font assez rares, notamment certains qui furent tirés à très peu d’exemplaires. La conséquence de cette situation fait que ceux que l’on peut trouver en vente le sont en général à des prix relativement élevés. J’ai vu des exemplaires de ses « Recherches sur la première cathédrale d’Aix en Provence » à plus de 100€, même situation pour « Les hôpitaux d’Aix en Provence au moyen-âge ». Avec un peu de chance et en cherchant bien sur le net, on peut malgré tout en trouver certains autres pour une vingtaine d’euros.
Au vu de ses recherches, il est difficilement compréhensible que de telles sources d’informations ne soient plus mises à disposition. Alors certes, d’après ce que j’ai vu sur le net, plusieurs bibliothèques en possèdent quelques exemplaires (dont la Méjanes qui les possède visiblement tous) ce qui est une très bonne chose pour qui voudrait les découvrir. Il faut par ailleurs préciser que certains d’entre eux sont assez techniques pour le néophyte mais dans l’ensemble ça se lit tout seul si l’on souhaite vraiment voir le passé d’Aix sous un autre angle.
D’ailleurs, le petit guide « Aix, rues et monuments » est très accessible d’un point de vue de sa lecture et financièrement (j’en ai eu un pour une dizaine d’euros), mais là aussi, il faut bien chercher. Il n’est plus tout à fait à la page étant donné qu’il fut édité en 1952 mais on a vu par le passé d’anciens livres être réédités sans pour autant avoir été actualisés. Citons par exemple « Promenade d’un étranger à Aix » de La Tour-Keyrié (pseudonyme d’Achille Makaire) qui fut réimprimé tel quel en 2012 alors qu’il fut initialement édité en 1893. L’avantage de ce type d’ouvrage est de représenter un instantané de la ville à l’époque. Pourquoi ne pas en faire de même pour le guide de Mr Pourrière (ou pour ses recherches tant qu’à faire)? Une telle initiative permettrait au plus grand nombre de découvrir toute la richesse et l’importance de son travail.
Pour finir, si le nom de Jean Pourrière vous était inconnu au début de cet article (ce qui, je pense ne doit plus être le cas désormais) c’est probablement dû au fait que son nom n’est, à ma connaissance, pas présent dans Aix (aucune rue, ni plaque à son nom). Et pourtant ayant beaucoup œuvré pour Aix, il est plutôt étonnant qu’Aix ne lui ait pas encore rendu hommage à son tour.
Liste non exhaustive des écrits de Jean Pourrière:
- 1935: Recherches sur la topographie d’Aix de l’époque gallo-romaine au début du XIIIe siècle
- 1939: Recherches sur la première cathédrale d’Aix en Provence
- 1949: L’achèvement de Saint-Sauveur – La dernière travée, la façade et les portes (400 ex.)
- 1952: Aix, rues et monuments – Visite guidée
- 1953: Saint-Mitre et Saint-Démétrius de Périnthe (300 ex.)
- 1958: La ville des Tours d’Aix en Provence – Essai de restitution d’une ville morte du moyen-âge
- 1969: Les hôpitaux d’Aix en Provence au moyen-âge – XIIIe, XIVe, et XVe siècles (200 ex.)
- 1970: Les commencements de l’école de grammaire d’Aix 1378-1413
– Sources :
A propos de Jean Pourrière : Mémorial d’Aix du 17 Août 1930
Première mention de ses recherches : Mémorial d’Aix du 13 octobre 1935
A propos du Prix Mignet reçu par Pourrière : Mémorial d’Aix du 27 juin 1943
(Voir aussi : Mémorial d’Aix du 6 juillet 1941)
Et bien évidement les écrits de Jean Pourrière !
– Remerciements : je dois préciser que j’ai eu quelques difficultés à avoir assez de matière en ce qui concerne la biographie de cet historien. Ainsi, je tiens à remercier tout particulièrement Mr Philippe Ferrand qui a su me fournir certaines informations.
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