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Du couvent des Grands-Carmes au Passage Agard – (maj au 27/10/21)
Information : Ce contenu a été publié il y a un certain temps. Il est possible que des éléments présentés ici aient changé depuis.
Article initialement publié le 29 août 2015. – Mis à jour le 27 octobre 2021 (Ajout de la modélisation 3D du couvent et de l’église – en milieu d’article)
Souvenez-vous, dans le dossier consacré aux étroites ruelles du centre ancien, nous avions rapidement abordé le Passage Agard qui relie le Cours Mirabeau à la place de Verdun face au Palais de Justice. Vous avez sûrement entendu ou lu que ce lieu fut crée à l’emplacement d’un ancien couvent, celui des Grands-Carmes pour être exact. Et pourtant lorsqu’on l’emprunte, il est vrai que l’on a beaucoup de mal à y voir un couvent. C’est tout à fait normal car les lieux ont beaucoup changé depuis l’installation de cet ordre religieux à cet emplacement au XIVe siècle.
Cet article sera pour nous l’occasion de revenir sur la présence des Carmes à Aix, nous découvrirons qu’ils n’ont pas toujours été installés à cet endroit, et nous tenterons de restituer l’apparence du Passage Agard lorsqu’il était un couvent. Nous verrons aussi qu’il en existe plusieurs vestiges et pas toujours où l’on pense.
Un petit sommaire ne sera pas de trop car le sujet est vaste:
Les Carmes installèrent leur premier couvent à l’extérieur de la ville au XIIIe siècle. Rappelons par ailleurs qu’à cette époque, la ville était alors scindée en 3 zones: la ville Comtale au sud, le bourg Saint-Sauveur au nord (les deux étant séparées par un chemin suivant le tracé de l’actuelle rue Paul Bert), et une troisième zone dénommée Ville des Tours qui se trouvait à l’ouest de l’avenue De Lattre de Tassigny (voir Aix au fil des siècles).
Ce premier couvent se situait à l’est de la Ville des Tours, dans un (vague et imprécis) périmètre entouré par les actuelles rue Célony au sud, Emile Tavan à l’est, de la Molle au nord et De Lattre de Tassigny à l’ouest.
Ce couvent, comprenait aussi une église ainsi qu’un cimetière. Certaines tombes de ce cimetière furent mises au jour lors de fouilles en 2011. Elle ont été découvertes lors de travaux effectués tout près du supermarché Casino, à l’angle que forment la rue De Lattre de Tassigny et la rue Célony.
Suite à une invasion qu’a subi la Provence en 1357, les Carmes n’eurent d’autre choix que d’abandonner leur établissement afin de s’installer plus à l’est bien à l’abris intra-muros.
Notons au passage que ce précédent couvent, en plus d’être abandonné, fut détruit par les habitants d’Aix eux-mêmes. Cette précaution fut prise afin que cet établissement abandonné ne serve pas de point d’appui aux envahisseurs.
2 – XIVe siècle, le second couvent des Carmes :
Cherchant la sécurité, les Carmes installèrent alors leur second couvent au sud de la ville Comtale en 1358-59, non loin de l’ancien Palais des Comtes de Provence (aujourd’hui disparu et remplacé par le Palais de Justice et les Prisons).
A cette période, le rempart sud de cette partie de la ville longeait à peu près la rive nord de l’actuel Cours Mirabeau. Là aussi, la disposition semble avoir été la même, les lieux comprenant église, couvent et bâtiments conventuels mais à un détail près: je n’ai pas trouvé la mention d’un cimetière. Ceux-ci étaient pourtant fréquents près des édifices religieux à l’époque mais ni les plans, ni les écrits en ma possession n’en parlent.
Il semble qu’au fil des siècles, l’ensemble ait été agrandi par le biais d’ajouts de chapelles et d’autres constructions formant les lieux.
Cet édifice fut représenté sur bon nombre d’anciens plans d’Aix. Les façons dont il y est représenté divergent beaucoup de l’une à l’autre. Il ne faut donc pas en attendre une exacte reproduction.
– Voici deux vues des lieux antérieures au XVIIe siècle :
Au milieu du XVIIe siècle, suite à l’abattage des remparts en raison de l’extension de la ville au sud lors de la création du quartier Mazarin, le couvent donnait désormais sur le Cours Mirabeau (appelé « le Cours » à l’époque).
A la fin du XVIIe siècle, vers 1690, l’église reçu une majestueuse ornementation pour son plafond. Une fresque, réalisée de 1682 à 1694 – selon Boyer, voir sources) divisée en trois parties qui se présentait de la façon suivante : la première partie représentait Elie montrant à son disciple un nuage sortant de l’horizon ; la seconde, le même Elie enlevé au ciel ; et la troisième, la transfiguration. Peinte par Jean-Baptiste Daniel (1656-1720), elle n’allait malheureusement rester en place qu’un demi siècle, nous découvrirons pourquoi plus loin.
Avant d’avancer dans le temps, il est temps pour nous de nous arrêter au XVIIIe siècle car à partir de maintenant les choses vont beaucoup changer.
Le plan ci-dessus nous montre l’église au nord bâtie dans un axe est-ouest et le couvent donnant au sud sur le Cours Mirabeau. La rue Fabrot quant à elle n’a pas toujours porté ce nom car jusqu’en 1894 elle portait le nom de rue des Grands-Carmes en référence à l’ordre religieux qui s’y était installé.
Voici, ci-dessous, l’état du couvent et de l’église tel qu’ils étaient à cette période. Ici, plus de simple illustration, mais un plan fidèle qui nous donne une précise idée de la configuration de l’établissement. J’ai réalisé ce plan à partir d’une esquisse datant de 1782 issue des archives de la Méjanes. La décoration du jardin et sa verdure sont issues de mon imagination, en revanche la fontaine au centre de celui-ci figurait sur l’esquisse.
Détail particulier : Deux chapelles furent abattues pour élargir la rue. Ce qui explique l’angle « coupé » à droite de l’entrée de l’église des Carmes visible ci-dessus et ci-dessous :
– Si l’on met en volume ce plan, voici le résultat :
En superposant ce plan de la fin du XVIIIe siècle (en jaune) sur le cadastre actuel (en noir & blanc), on constate que l’église débordait d’avantage sur la rue à l’ouest :
Le couvent des Grands-Carmes recréé en 3D :
A partir d’une estampe de la façade et d’un plan d’époque, j’ai tenté de réaliser une reconstitution de l’ensemble « église + couvent/cloitre ».
C’est, je le rappelle, une tentative où j’ai été obligé de faire un peu marcher mon imagination ; mais le but est surtout de donner ici une idée de l’espace qu’occupait l’ensemble et ce que cela donnerait dans le décor actuel.
Pour cette modélisation, j’ai représenté l’ensemble tel qu’il était avant la démolition des deux chapelles qui se trouvaient à droite de l’entrée de l’église.
Ci-dessous, le modèle 3D manipulable pour observer ma tentative de recréation de l’ancien couvent des Carmes (appuyez sur le bouton au centre pour manipuler le modèle à la souris ou au doigt – La visualisation sur smartphone peut ne pas fonctionner) :
– En direction de l’Est (avec la façade visible de l’ancienne église des Carmes) :
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– Vu vers le sud-Est :
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– Vu vers l’ouest (l’arrière de l’église et du couvent) :
–
– Le cloitre vu de l’intérieur :
3 – XVIIIe siècle, la fin de l’église et du couvent des Carmes :
– La façade de l’église qui donnait sur la rue Fabrot– A l’angle actuel avec la rue de l’ancienne Madeleine – (recrée à partir d’une gravure ancienne) :
– Le même emplacement de nos jours :
Comme dit plus haut, deux chapelles à la droite de l’entrée ont été démolies vers le XVIIIe siècle afin d’élargir la rue des Grand-Carmes sur laquelle elles empiétaient.
Et peu de temps après ces travaux, on apprend dans une lettre de Luc de Clapiers (Vauvenargues) à Fauris de Saint-Vincent (datée du 4 juin 1740 – voir sources ou lisible ici) que le plafond de la nef s’écroula soudainement. Les travaux auraient-ils fragilisé l’édifice? Ce qui est sûr, c’est que l’église des Carmes était lourdement endommagée.
Les choses n’allaient pas s’arranger avec la fin du XVIIIe siècle et la Révolution qui mit un terme aux divers ordres religieux et entraîna la vente de leurs établissements.
Les acquisitions se firent par morceaux, chacun essayant d’acquérir un bout de cloître ou d’église. Une partie des lieux ira même jusqu’à accueillir une fabrique de salpêtre en 1795 qui endommagea grandement ce qu’il restait de l’église. La même année un limonadier occupait une partie du rez-de-chaussée. Au XIXe siècle, Roux-Alphéran y mentionnait un entrepôt de boiseries.
L’allure extérieure générale d’une partie des édifices n’a pas été conservée. Prenons par exemple l’église : si certaines chapelles sont encore en place, ça n’est plus le cas de sa façade.
Les lieux allaient-ils un jour retrouver un semblant de paix? Par chance, oui.
4 – XIXe siècle, Félicien Agard et l’idée d’un passage :
Pour entamer cette partie je vais citer Marcel Provence qui avec un brin d’humour ou de sarcasme écrivait: « En 1846, un Aixois a une idée d’urbaniste ; ça arrive. »
Au XIXe siècle de 1846 à 1849, Félicien Agard alors directeur des Salins du Midi et membre de l’académie d’Aix, tenta de racheter toutes les parties du couvent et de l’église qui furent morcelées lors de leur vente à la Révolution, ceci afin de créer un passage reliant le Cours à l’actuelle place de Verdun.
Sa tentative fut un succès, ou presque. En effet, impossible pour lui d’acquérir le N°57 sur le Cours Mirabeau. Seule solution, s’en accommoder tant bien que mal et faire avec, quitte à rendre cette entrée plus étroite que l’autre, d’où l’existence du fameux goulet d’étranglement à son entrée sud où aujourd’hui encore petits et grand (larges et moins larges) se bousculent.
A présent reprenons le plan de 1782 et superposons le tracé du Passage Agard en bleu. Ce que nous voyons ci-dessous, c’est que le tracé du Passage longe la travée ouest du couvent par le côté où se trouvait le jardin du cloitre, avant de traverser l’ancien emplacement du maître-autel de l’église.
Il ne faut donc pas penser, à tort, que le passage suit le tracé d’une allée du cloître ; en réalité, il en longe une parallèlement sans en reprendre le tracé.
Sur une vue aérienne, on distingue encore légèrement la forme qu’avaient le couvent (en jaune) et l’église (en vert). Le Passage est représenté en bleu.
5 – XXIe siècle, les vestiges du couvent des Carmes :
Pour ce qui est du premier couvent qui se trouvait au niveau de l’actuel supermarché Casino, il n’en reste rien. Ou sûrement à plusieurs mètres sous terre donc rien de visible pour nous.
En revanche le second, bien que malmené, revendu et transformé, nous a laissé plusieurs souvenirs.
Commençons par les vestiges architecturaux:
– Des arcades du cloître :
Une partie des arcades ouest provient bien du cloître, mais celles qui leur sont opposées (à l’est) datent de la création du passage (XIXème siècle). Elles ont été reproduites, probablement dans un soucis de symétrie.
Le plan visible plus haut indiquant le tracé du passage nous prouve bien que les arcades à l’est du passage ne datent pas du couvent car le cheminement se fait par le côté du jardin et non par l’intérieur d’une travée.
Preuve qu’il n’y avait pas d’arcades à cet endroit lorsque le couvent était encore en place et que celles que l’on voit aujourd’hui sur le côté est sont plus récentes.
– Des vestiges de l’église :
Plusieurs vestiges de l’église des Grands-Carmes sont visibles dans le magasin Séphora situé dans le Passage. La petite rue des Carmes nous laisse aussi entrevoir un morceau de l’un des murs de l’église.
– Le triptyque du buisson ardent :
Aussi étonnant que cela puisse paraître, pour trouver d’autres traces du couvent des Carmes, il faut se diriger vers la cathédrale Saint-Sauveur et ainsi continuer notre « chasse aux vestiges ».
Célèbre et imposante oeuvre de Nicolas Froment, le triptyque du buisson ardent date de 1475-76. Lorsque qu’on le voit à Saint-Sauveur, on a l’impression qu’il y a toujours été tant son imposante allure colle aux lieux, et pourtant.
Initialement ce tableau se trouvait dans l’église des Carmes à la demande du roi René qui l’avait commandé à Nicolas Froment afin de surmonter l’autel de l’une des chapelles (qui accueilli pendant un temps les entrailles du roi à sa mort selon Roux-Alphéran).
Suite à la Révolution et à la disparition de l’église des Carmes, le triptyque fini par être installé dans la cathédrale Saint-Sauveur à partir de 1803. Il est aujourd’hui exposé dans la chapelle Saint-Lazare après une longue restauration qui dura 7 ans, de 2003 à 2010.
Selon les périodes les triptyque est fermé ou ouvert :
– L’autel des Aygosi :
Restons dans la cathédrale Saint-Sauveur et très proche de la chapelle qui accueille le triptyque du buisson ardent pour découvrir l’autel des Aygosi. Lui aussi provient de l’église des Carmes. Il y fut élevé par un certain Urbain Aygosi dans la sacristie de l’église des Carmes en 1470 :
– Une esquisse du projet pour la fresque du plafond de l’église :
J’avais évoqué au chapitre 2 une imposante fresque qui recouvrait le plafond de l’église des Carmes et nous avons vu dans le chapitre 3 que le plafond a disparu. Nous sommes donc en droit de nous demander à quoi elle pouvait ressembler et en toute logique nous sommes en droit de nous dire que nous ne saurons jamais.
Et pourtant ! Là aussi l’histoire nous réserve de belles surprises. Pour en savoir plus, il faut se rendre au musée Calvet d’Avignon pour y découvrir l’esquisse préparatoire de ce plafond. Jean-Baptiste Daniel, l’auteur de la fresque en avait en effet réalisé un « brouillon » qui existe toujours :
Grace à cette esquisse, il nous est possible d’imaginer la beauté que pouvait avoir le plafond de l’église des Carmes avant sa disparition.
L’orgue de l’église du Saint-Esprit :
L’orgue qui se trouve actuellement dans l’église du Saint-Esprit avait, à l’origine, été commandé le 13 mars 1668 pour l’église des Carmes et achevé en 1676. A la révolution, cet ensemble dont le buffet est en aulne fut attribué à l’église du Saint-Esprit en date du 27 mai 1791.
Depuis le XVIIIe siècle, l’instrument a connu plusieurs restaurations, notamment au XIXe et au XXe siècle. Il est, de nos jours, toujours visible dans l’église du Saint-Esprit. (Merci à Claude Tricoire de me l’avoir rappelé dans les commentaires)
– – –
Nous venons de faire le tour des principaux vestiges encore visibles des lieux mais nous n’en avons pas tout à fait fini avec le Passage Agard, car nous ne pouvons pas évoquer ce lieu et oublier le lien qu’il possède avec l’un des plus célèbres aixois: Paul Cezanne.
Le célèbre peintre vécu une partie de son enfance au numéro 55 qui forme l’angle entre le Cours Mirabeau et la rue Fabrot, son père y avait aussi établi une chapellerie comme nous le rappelle l’inscription encore lisible sur la façade.
6 – Galerie photos :
J’ai eu l’occasion de pouvoir faire quelques clichés d’une partie des vestiges avec l’aimable autorisation de la parfumerie que occupe actuellement une partie de l’ancienne église et quelques chapelles latérales :
7 – En conclusion :
Nous venons de le voir, comme dans bien des cas, les lieux disparaissent mais leur souvenir reste. Il suffit de bien chercher (encore faut-il savoir où chercher, ça n’est pas toujours simple je vous l’accorde).
Que se soit lors de fouilles ou lors d’une simple promenade dans une parfumerie, des vestiges refont surface. Désormais, j’espère que vous verrez ce passage différemment. Il est court, peut-être parfois encombré aussi, mais son histoire est vaste, et bien plus que ce que je vous ai proposé aujourd’hui.
Il m’était bien évidement impossible de retranscrire l’histoire du couvent et du passage, non seulement par manque de certains documents mais aussi pour la simple et bonne raison qu’une bibliothèque entière ne suffirait probablement pas.
Le condensé que je vous ai présenté aujourd’hui est, selon moi, assez complet pour représenter au mieux ce lieu tel qu’il était et tel qu’il est aujourd’hui. Quant à ce qu’il sera, ça n’est pas moi, mais l’avenir qui nous le dira.
– Sources en vrac qui m’ont été utiles à la rédaction de cet article :
Jean Pourrière: La ville des Tours d’Aix en Provence – 1958 – Pages 34, 35 Jean Paul Coste: Aix en Provence et le Pays d’Aix – 1979 – Page 68 Roux-Alphéran – Les rues d’Aix – 1846-1848 Plan du couvent des Carmes – Bibliothèque Méjanes – Cote : Est B34 Vue de la façade de l’église des Carmes – Bibliothèque Méjanes – Cote Est B35 Biographie du Roi rené (Triptyque du buisson ardent) – Ville d’Aix en Provence (PDF) Marcel Provence – Le Cours Mirabeau- 1976 – Page 198 A propos de l’esquisse du plafond de l’église – Provence Historique (PDF) – Lien alternatif Jean Boyer – La peinture et la gravure à Aix en Provence aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles (1972) Le patrimoine architectural aixois en révolution – Provence Historique (PDF) A propos des vestiges encore visibles – amismejanes.blogspot.fr Plan de Belleforest – 1575 – Gallica Plan de Maretz – 1623- Gallica Plan de Pitton – 1666 – Gallica Plan de Devoux – XVIIIe siècle – Wikimedia Lettre de Luc de Clapiers à Fauris de Saint-Vincent datée du 4 juin 1740 où l’effondrement de l’église est mentionnée
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Il n'est pas fait mention dans cet article de l'orgue commandée pour la chapelle des Grands Carmes et qui fut attribuée à l'Eglise du Saint-Esprit (où on peut l'admirer encore aujiurd'hui) au moment de la Révolution par le Directoire du département des Bouches-du-Rhône
Merci de m'avoir signalé cet oubli de ma part. C'est corrigé, l'orgue est désormais dans l'article ! ;)
Merci pour cet ajout de votre part !
Dans l'Eglise de Saint-Jean-de-Malte il y a un tableau de Nicolas Mignard (1606-1668) Vierge du Carmel qui provient de l'église des Grands Carmes où elle décorait la chapelle. Cette toile fut transportée à la Révolution d'abord en l'Eglise du Saint-Esprit puis finalement attribuée à l'Eglise Saint-Jean-de-Malte.
Voir les commentaires (5)
Très bel article !
Merci.
Il n'est pas fait mention dans cet article de l'orgue commandée pour la chapelle des Grands Carmes et qui fut attribuée à l'Eglise du Saint-Esprit (où on peut l'admirer encore aujiurd'hui) au moment de la Révolution par le Directoire du département des Bouches-du-Rhône
Merci de m'avoir signalé cet oubli de ma part. C'est corrigé, l'orgue est désormais dans l'article ! ;)
Merci pour cet ajout de votre part !
Dans l'Eglise de Saint-Jean-de-Malte il y a un tableau de Nicolas Mignard (1606-1668) Vierge du Carmel qui provient de l'église des Grands Carmes où elle décorait la chapelle. Cette toile fut transportée à la Révolution d'abord en l'Eglise du Saint-Esprit puis finalement attribuée à l'Eglise Saint-Jean-de-Malte.