Article publié initialement le 9 juin 2016 – mis à jour le 08 avril 2018 à lire en fin d’article.
Elle est discrète, il n’en reste que peu de choses de visible à l’extérieur hormis les vestiges de sa façade et elle se dresse à deux pas de l’angle formé entre les rues de l’Annonciade et de la Verrerie. Sur la façade de cette ancienne église, seule une niche, vide, nous laisse entrevoir son rôle d’autrefois.
Presque noyée au milieu des commerces alentours et remodelée par ses multiples occupations, on pourrait croire à une construction comme une autre.
Mais il suffit de plonger dans le passé des lieux pour y découvrir une bien riche histoire…
Avant propos :
Pour retracer l’histoire de cette église aujourd’hui disparue (hormis une partie de sa façade), j’ai du fouiller dans une bonne quantité d’écrits, très anciens pour certains, un peu moins pour d’autres. Bien que le tout soit mentionné dans les sources en fin d’article, je me dois de mentionner certains auteurs locaux qui ont évoqué le lieu : Jean Scholastique Pitton (1621-1689), Pierre-Joseph de Haitze (1656-1737), Ambroise Roux-Alphéran (1776-1858) et Jean Pourrière (1887-1972).
Pour parfaire le tout dans mon utilisation de ces sources, (qui fut un sacré bordel à organiser, pardonnez moi l’expression), j’ajouterai des chiffres entre parenthèses à côté de certains éléments du texte qui va suivre pour y trouver le passage correspondant dans les sources en fin d’article.
Pour ce qui est de son appellation, elle fut nommée de différentes façons selon les plans et les écrits mais ce nom « d’Annonciade » est celui qui revient le plus souvent, raison pour laquelle j’ai opté pour celui-ci.
Etant donné que cet article va aborder plusieurs périodes et que la ville a connu divers agrandissements, je vous conseille de vous référer aux évolutions d’Aix au fil des siècles.
En guise d’introduction :
L’église de l’Annonciade a beaucoup évolué dans le temps, de son rôle, en passant par son allure générale. Nous découvrirons qu’elle est en quelque sorte la descendante d’un hôpital dédié à Saint-Antoine édifié dans le courant du XIIIe siècle à l’ouest de la ville, dans une zone qui se trouvait autrefois à l’extérieur des limites de celle-ci. Avec le temps, ce premier hôpital fut abandonné puis transféré à l’intérieur de la ville du Moyen-Age à l’endroit même où l’église se dresse encore de nos jours.
Voila pourquoi avant même d’aborder l’église dont il reste la façade dans la rue de la Verrerie, nous allons premièrement évoquer l’ancien hôpital Saint-Antoine qui fut d’une certaine manière l’ancêtre de cette église aujourd’hui disparue.
XIIIe siècle – Le premier hôpital Saint-Antoine :
L’un des premiers hôpitaux dédié à Saint-Antoine à Aix se serait trouvé à proximité de l’ancienne Ville des Tours (un bourg situé à l’ouest, en dehors de la vieille ville, voyez dans cet article pour en savoir plus). L’une des premières mentions de celui-ci remonte à 1249 ce qui nous amène au XIIIe siècle. Il a aujourd’hui disparu mais son emplacement actuel correspondrait à peu près à une zone à proximité de l’avenue Jean Dalmas (2).
Cet hôpital fondé dans le courant du XIIIe siècle avait pour rôle de venir en aide aux personnes atteintes d’un mal nommé Feu-Sacré ou encore Feu de Saint-Antoine (1). De nos jours ce mal possède un autre nom : l’ergotisme. Il est provoqué par un champignon : l’ergot du seigle, qui contamine les céréales. Le nom de « Feu » vient du fait que l’infection peut provoquer la nécrose des membres jusqu’à leur perte (3). Certaines parties du corps devenant noires, comme brûlées, on comprend mieux pourquoi les gens de l’époque lui avaient donné le nom de « Feu ».
On ne sait que peu de choses de ce premier hôpital, hormis que les locaux et les terres semblaient avoir une assez faible superficie. L’historien Jean Pourrière a même tenté (après un calcul dont je vous épargnerai les détails) d’estimer la taille du terrain qu’il a évalué à environ 900m² (4). Le temps passant, les cas d’ergotismes diminuèrent et les hôpitaux dédiés à Saint-Antoine s’ouvrirent à tous types de malades.
Un peu plus d’un siècle après son installation, tout laisse à croire que cet hôpital fut abandonné car des actes datés de 1387/88 mentionnent une église Saint-Antoine détruite ou encore une ancienne maison.
A cette époque, il ne fut pas le seul édifice de la sorte à disparaître. Les causes étaient multiples : ruine, épidémies, guerre, pillages, etc…
Cependant, à la différence de beaucoup d’autres, cet hôpital quitta ses anciens locaux pour être transféré à l’intérieur de la ville (5).
Cette première partie basée sur les recherches d’un seul auteur, Jean Pourrière, peut comporter des suppositions et des erreurs en raison de la lointaine époque évoquée. Cependant, cet historien s’est, en général, très souvent approché de la réalité. Raison pour laquelle je me suis permis d’évoquer ce premier hôpital Saint-Antoine.
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Résumé des choses à ce moment de l’histoire :
Nous avons :
– Ce premier hôpital Saint-Antoine qui fut édifié en dehors de la ville au XIIIe siècle.
– Il fut transféré dans la ville à la fin du siècle suivant (XIVe).
XIVe et XVe siècles – Le second hôpital Saint-Antoine :
C’est donc vers la fin du XIVe siècle que l’hôpital Saint-Antoine délaissa l’extérieur de la ville pour un lieu plus rassurant à l’intérieur des remparts de la cité médiévale, dès 1389 au plus tard selon Jean Pourrière (7).
Il fut installé dans une maison particulière sur le côté nord d’une place nommée autrefois place de l’Aumône-Vieille sur laquelle il s’ouvrait. En raison de la présence de cet hôpital, la place commença a être nommée place Saint-Antoine dès le XVe siècle. Cette place existe toujours et est mieux connue de nos jours sous le nom de place Ramus.
Le panneau visible sur la place Ramus nous rappelle l’ancien nom de cette place qui a pris le nom de l’hôpital qui s’y était installé vers le XIVe siècle.
Cette « Maison de l’église Saint-Antoine », mentionnée en tant que telle dans des actes datant du début du XVe siècle, ne possédait pas encore d’église lors de son installation et malgré les multiples souhaits d’édifier un réel lieu de culte dédié à ce saint, l’église ne sera construite qu’à partir de 1473. Un retard sans doute lié à des manques financiers (6).
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Résumé des choses à ce moment de l’histoire :
Nous avons :
– L’hôpital Saint-Antoine était désormais installé sur la rive nord de l’ancienne place de l’Aumône-Vieille, puis place Saint-Antoine (actuelle place Ramus).
– L’église (ou chapelle) de l’hôpital qui se trouvait probablement tout près de celui-ci.
Et c’est précisément ici que sont les commencements de l’église de l’Annonciade car le second hôpital Saint-Antoine et sa chapelle en occupaient l’emplacement.
XVIe siècle – Les Pères Servites :
Quelques temps plus tard, au début du XVIe siècle, d’autres événement ont eu lieu en ville. Ils ont eu un impact direct sur l’évolution de l’histoire de l’église de l’Annonciade.
Il faut donc désormais nous intéresser aux Pères Servites, nommés aussi religieux de Notre-Dame de la Nunciade (les Pères de l’Annonciade) selon l’historien Pitton (8). Ces religieux furent reçu à Aix en 1514 et furent installés l’année suivante dans une chapelle aujourd’hui disparue, Notre-Dame des Anges, autrefois située dans l’ancien faubourg Saint-Jean (le quartier autour de l’actuelle rue d’Italie). Cet édifice est mentionné sur un plan conservé à la Méjanes (9). L’emplacement actuel de cette ancienne église correspondrait approximativement à l’angle formé entre les actuelles rues d’Italie et Joffre. Il est bon de rappeler qu’à cette époque cette zone ne se trouvait pas encore dans le périmètre de la ville et était donc hors des remparts (elle ne le fut qu’à partir du XVIIe siècle).
Les religieux y bâtirent leur couvent sur les quelques terres avoisinantes mais c’était sans compter sur les événements de l’année 1536 et l’invasion de la Provence par Charles Quint et ses armées. En effet, le couvent des Pères Servites et Notre-Dame des Anges se trouvaient à l’extérieur de la ville à cette époque et pour éviter que ces constructions ne servent de point d’appui à l’ennemi, on prit la dure décision de les détruire. Solution plutôt radicale, mais qui semblait efficace.
L’année suivante, le calme fini par revenir et la ville, en guise de dédommagement suite à la destruction du couvent, relogea les Pères Servites en 1537 dans… l’ancienne chapelle de l’hôpital Saint-Antoine ! Ce lieu fut choisi car cette chapelle était presque abandonnée par les Antonins qui l’occupaient jusqu’alors (11). La boucle est bouclée et vous comprenez désormais pourquoi j’ai dû évoquer les religieux Servites. De plus, il allaient alors se trouver à l’intérieur de la ville, protégés par les remparts.
En ce qui concerne l’église Notre-Dame des Anges, Roux-Alphéran nous apprend qu’elle fut rebâtie peu après les troubles et qu’elle fut démolie vers 1750, soit environ deux siècles après sa reconstruction (10).
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Résumé des choses à ce moment de l’histoire :
Nous avons :
– Les Antonins désertent peu à peu leur hôpital et leur chapelle vers le XVIe siècle.
– Les pères Servites (ou de l’Annonciade) furent transférés dans les anciens locaux des Antonins vers 1537.
XVIe et XVIIe siècles – L’église de l’Annonciade :
Si l’on s’en réfère à tout ce que nous venons de voir, on sait désormais que les Pères Servites ont pris possession de l’ancienne chapelle Saint-Antoine en 1537.
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Je me permets à présent une hypothèse (bien que n’ayant que peu d’informations sur les détails de ces faits), pour expliquer le changement de nom qui transforma chapelle Saint-Antoine en église de l’Annonciade :
Sachant que cette église était désormais dédiée à l’Annonciation de la sainte Vierge et en nous basant sur l’appellation que donne l’historien Pitton aux religieux Servites, religieux de Notre-Dame de la Nunciade, on y voit une forte ressemblance entre les termes « la Nunciade » et « l’Annonciade ». A mon avis, au même titre que la place Saint-Antoine qui a fini par prendre le nom de l’hôpital, il aurait pu en être de même pour l’église qui fut nommée du nom de ses nouveaux locataires. Comme je le précise, ça n’est qu’une hypothèse mais je l’aime bien.
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Il est aussi fort probable que les Pères Servites n’aient pas « exactement » occupé la chapelle Saint-Antoine en l’état, on peut surtout supposer qu’il l’aient agrandie en direction du nord car Jean Pourrière nous apprend que l’église de l’Annonciade était plus vaste que la chapelle Saint-Antoine et qu’elle s’ouvrait désormais sur l’ancienne rue de la Chaudronnerie (actuelle portion sud de la rue de la Verrerie qui va de la rue de l’Annonciade à la rue Bédarrides) ce qui, semble t-il, n’était pas le cas de la chapelle de l’hôpital Saint-Antoine (6).
– Voyez, ci-dessous, une vue de l’édifice vers le XVIe siècle (j’ai ajouté quelques noms de rues pour s’y retrouver. Dans l’ensemble, le tracé des rues du quartier n’a que peu changé :
– Voyez, à présent, une vue de l’édifice vers le XVIIe siècle :
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Résumé des choses à ce moment de l’histoire :
Nous avons :
– L’ancienne chapelle est très probablement agrandie vers le nord.
– L’église change de dénomination (fini Saint-Antoine, bonjour Annonciade).
XVIIIe siècle – Les Carmes Déchaussés :
En 1752, l’édifice fut reconstruit pour gagner l’apparence que nous lui connaissons aujourd’hui, du moins de ce qu’il reste de la façade car elle est l’unique vestige visible par tous (12).
Ces travaux eurent lieux probablement en raison de son mauvais état mais les Pères Servites n’allaient pas en profiter bien longtemps car 18 ans plus tard, en 1770, leur ordre fut supprimé.
On peut alors imaginer que l’église allait être dévorée par l’abandon mais en réalité, ce fut tout le contraire…
Hasard du calendrier ou non, les choses sont parfois bien faites. Les Servites n’étaient certes plus, mais à l’entrée de l’Aix de la fin du XVIIIe siècle, un chantier de grande ampleur allait avoir un lien avec la continuité de l’occupation de cette église. Car, dans le courant de la fin des années 1770, le chantier de la place de la Rotonde allait prendre vie. Il avait pour but de faire converger trois grand axes principaux en un seul et même point (voir l’article sur la Fontaine des Chevaux-Marins pour en savoir plus).
Problème : Un édifice religieux occupait les lieux en contrebas du cours Mirabeau à l’emplacement de la future place conçue avec du remblai. Les religieux Carmes Déchaussés y avaient en effet leur église et leur couvent depuis 1664. Tant pis, les travaux devaient quand même se faire.
– Voyez, ci-dessous, une vue représentant le couvent des Carmes Déchaussés avant la création de la place de la Rotonde :
La solution : Déménager les Carmes Déchaussés dans l’église alors désertée par les Servites désormais supprimés. Ce qui eu lieu en 1778, année où le couvent des Carmes Déchaussés situé non loin du futur emplacement de la Rotonde fut détruit et où ces religieux furent transférés à quelques rues de là, dans l’église de l’Annonciade (13).
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Résumé des choses à ce moment de l’histoire :
Nous avons :
– Reconstruction de l’église par les Servites en 1752.
– Suppression de l’ordre des Servites en 1770.
– Transfert des Carmes Déchaussés dans l’église en 1778.
Fin du XVIIIe siècle – La fin :
Ce transfert, bien qu’effectué, fut fait sans imaginer la révolution toute proche et ses conséquences qui sont arrivées une grosse décennie plus tard. Des conséquences désastreuses pour les religieux et leurs possessions : Suppression des ordres religieux, vente de leur biens, s’en était fini pour l’église de l’Annonciade (et pour un paquet d’autres).
Ainsi, selon des documents relatifs à la vente de biens nationaux (12) notre église fut vendue le 11 novembre 1791.
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Un plan pour s’y retrouver
Le plan ci-dessous indique l’emplacement actuel des différents lieux évoqués tout au long de l’article (cliquez pour l’agrandir):
1 – L‘avenue Jean Dalmas : Près de l’emplacement supposé par Jean Pourrière du premier hôpital Saint-Antoine avant son transfert au XIVe siècle à l’intérieur de la ville.
2 – L’ancienne place de l’Aumône-Vieille devenue place Saint-Antoine suite au transfert de l’hôpital à son emplacement. La chapelle de l’hôpital se trouvait aussi là, ils furent remplacés par l’église de l’Annonciade qui s’ouvrait à l’opposé sur la rue de la Verrerie. C’est aujourd’hui la place Ramus.
3 – L’ancien emplacement de l’église Notre-Dame des Anges antérieurement occupée par les Pères Servites et leur couvent avant leur transfert au XVIe siècle . Au croisement entre les actuelles rues d’Italie et Joffre.
4 – L’ancien emplacement du couvent et de l’église des Carmes Déchaussés avant leur transfert au XVIIIe siècle. A peu près au niveau de l’esplanade face à la place de la Rotonde.
XIXe siècle – On recycle :
Comme bon nombre d’édifices religieux vendus à la révolution, notre église fut en quelque sorte recyclée pour d’autres usages :
Vers 1840, l’historien Ambroise Roux-Alphéran la présentait comme étant une propriété particulière convertie en magasin, quoi qu’étant entièrement abandonnée (14).
Plus tard, le Mémorial d’Aix du 31 août 1884 publia un article mentionnant que l’église accueillait un commerce ou les habitants d’alors pouvaient s’y procurer une dissolution faite à base de produit chimiques pour désinfecter les lieux d’aisances et autres tuyaux pour 25 centimes le litre (15).
De nos jours :
Au final, ce sont pas moins de trois congrégations qui se sont succédé dans cette église : Les Antonins dès le XIVe siècle, lors du transfert de l’hôpital Saint-Antoine, les Pères Servites ou de l’Annonciade lors de leur transfert en 1537 et enfin les Carmes Déchaussés lors de leur transfert en 1778.
La révolution et la dissolution des ordres religieux suivies de la vente des locaux à la fin du XVIIIe siècle a donné de nouvelles fonctions, autres que religieuses, à ces murs chargés d’histoire.
Bien qu’il ne reste de nos jours qu’une partie de la façade ornée d’une niche et que ces restes de l’édifice ne soient que les vestiges issus de sa reconstruction de 1752, cela n’enlève rien à la longue histoire des lieux, étant donné que le second hôpital Saint-Antoine et sa chapelle se trouvaient déjà là il y a maintenant plus de 600 ans.
Reste t-il des traces de ces derniers sous le sol actuel ? Grande question.
Au fil du temps et au même titre que d’autres anciens édifices religieux visibles en ville, des commerces s’y sont installés. Actuellement, c’est un restaurant.
– Mise à jour au 08 avril 2018 :
Depuis la rédaction de cet article en 2016, du temps est passé et mes photos ne sont plus vraiment à jour car le restaurant n’est plus le même, en effet, un nouveau, Les Fils à Maman, s’est installé dans les murs de la chapelle.
Après une période de travaux (voir vidéo ci-dessous), il a ouvert ses portes fin février/début mars 2018 (il me semble).
– Vous pouvez observer un timelapse des travaux ci-dessous :
Et voici, ci-dessous, des photos à 360° de l’intérieur du restaurant
qui occupe désormais les murs de cette ancienne chapelle :
– Note : les photos et la vidéo de l’intérieur ne sont pas de moi et sont seulement intégrées via Google Maps et Facebook. Si elles venaient à ne plus être disponible, ça n’est pas de mon ressort.
– A lire en lien avec ce lieu :
– Sources écrites:
(1) Jean Pourrière : La ville des Tours d’Aix en Provence (1958) – Pages 68-69
(2) Ibid. pages 178-179
(3) L’ergotisme sur Wikipédia
(4) Jean Pourrière : Les hôpitaux d’Aix en Provence au Moyen-Age (1969) – page 64
(5) Ibid. pages 26-27
(6) Ibid. page 58
(7) Ibid. page 66
(8) Jean Scholastique Pitton – Annales de la Saint Eglise D’Aix – pages 216-217 – (1668)
(9) Plan de la porte Saint-Jean – Bibl. Méjanes
(10) Roux-Alphéran – Les rues d’Aix (Rue d’Italie) 1848
(11) Pierre-Joseph de Haitze – Histoire de la ville d’Aix capitale de la Provence : tome 2 – page 161
(12) Van Leeuwen, Claire, Le patrimoine architectural aixois en Révolution :
destructions et réutilisations,Ordre de Malte et Révolution,180, T. 45,1995,p. 285-307
(13) Roux-Alphéran – Ibid. (La Rotonde)
(14) Roux-Alphéran – Ibid. (Rue de l’Annonciade)
(15) Le Mémorial d’Aix du 31 août 1884 – page 4
– Sources iconographiques :
Plan d’Aix en 1575 – Belleforest : BNF / Gallica
Plan d’Aix en 1623 – Maretz : BNF / Gallica
Plan d’Aix au XVIIe siècle – Pitton : BNF / Gallica
Serait-il possible de voir des photos de l’intérieur, notamment au niveau de la grande vitre au dessus de la niche. Il subsiste sans doute des éléments de la structure ancienne…